Solution pour arrêter de consommer
10 Juillet 2016
Même si nous avons déjà abordé ce thème nous allons maintenant aller plus en détail. Les groupes de support (A.A., N.A. et G.A.) m’ont sauvé la vie, c’est vraiment ce qu’il manquait dans les thérapies et la psychothérapie. Je me suis rendu compte que les fraternités offrent beaucoup plus qu’une thérapie traditionnelle ou qu’une psychothérapie, elle offre un réseau social d’amis et surtout de l’amour, ce qui peut reconstruire et sauver des vies. C’est certain, ça vient pas du jour au lendemain, il faut faire des efforts, mais en faisant beaucoup de meeting on fini par connaître les gens et se faire des amis. Il ne faut pas oublier que les groupes de support ne sont pas des thérapies. Il faut voir les fraternités comme de bons outils complémentaires aux thérapies. Les groupes de support sont seulement des groupes d’entraide de personne ayant des problèmes de consommation de drogue, d’alcool ou de jeu. C’est un bon endroit pour se faire supporter, mais pas pour se faire traiter. Il faut faire des thérapies pour régler nos comportements et aller à ces groupes pour répondre à nos besoins d’appartenance.
Les fraternités sont basées sur un programme d’abstinence complète soit de drogues, d’alcool ou de jeu qui s’inspire du mouvement des Alcooliques Anonymes. Dans les fraternités il y a 12 étapes que l’on doit suivre pour se rétablir. Je ne veux pas rentrer dans les détails de leur méthode, mais c’est une méthode qui marche. Pour le prouver on a seulement à visiter un groupe ou on peut facilement voir plusieurs membres qui ont des années multiples d’abstinences. Ces fraternités ont un programme spirituel et non religieux. On peut croire en ce qu’on veut. Le fait de croire nous rend la raison, nous aide à rester abstinent et redonne un sens moral à notre vie.
Les fraternités organisent aussi des activités de toutes sortes qui permettent de s’occuper et de faire des nouveaux amis. Il y a des congrès, des fêtes, des soupers, des tournois, etc. Les activités permettent de structurer nos temps libre et de remplacer nos temps de consommation avec des activités plus constructives ou on n’est pas isolé et laissé à soi-même.
Partout au Québec il y a des meetings, dans certaines régions il y a en a plus que d’autres, mais si on reste dans la région de Montréal, Laval ou la Montérégie on peut faire du meeting à tous les jours. Dans ces groupes de support on peut aussi s’impliquer et faire du bénévolat. Les groupes ont toujours besoin d’aide, ils ont besoin de gens qui préparent le café, ils ont besoin de gens qui place les chaises et préparent les salles. On peut facilement prendre une implication qui nous aide à rester abstinents. Le service est un moyen que les fraternités proposent pour combattre l’envie de consommer. C’est valorisant et ça permet de rencontrer d’autre dépendant qui vivent les mêmes choses que l’on vit. Dans les fraternités les gens donnent même leurs numéros de téléphone parce que les membres ont comme vocation d’aider les nouveaux. On suggère au nouveau de prendre des numéros de téléphones après avoir fait sa première réunion. La fraternité s’entraide beaucoup entre membre. Un numéro de téléphone peut nous aider à ne pas rechuter. Si on est proche d’une rechute on a seulement à téléphoner pour se faire supporter.
Il y a aussi le concept de parrainage ou de marrainage qui demande au nouveau membre de se trouver un parrain ou une marraine qu’il peut appeler s’il a le goût de consommer. Le parrain ou la marraine aide le nouveau dans son cheminement des étapes du programme. C’est très important de ce trouvé un parrain ou une marraine pour partager nos craintes et nos problèmes personnels. Un parrain ou une marraine aide à rester abstinent dans les moments les plus difficiles. C’est une des bases du programme des fraternités, c’est-à-dire la valeur thérapeutique qu’apporte l’aide d’un dépendant à un autre.
Il y a aussi les rituels des porte-clés et des jetons. Quand tu arrives dans les groupes de support on te donne un porte-clés ou un jeton, on va le chercher en avant du groupe et sa permet d’identifier les nouveaux. Ensuite, on te donne des porte-clés ou des jetons pour souligner ton temps d’abstinence. À chaque fois qu’on va chercher son porte-clés ou son jeton on se fait applaudir et on fait un petit discours. C’est un rituel motivant pour celui qui arrête de consommer. On est ainsi encouragé durant tout notre cheminement.
Tous les groupes suggèrent de faire 90 meetings en 90 jours pour commencer. C’est utile pour connaître les membres de la fraternité et pour apprendre comment d’autre dépendant on fait pour vivre sans drogue, alcool ou jeu compulsif. Dans les meetings il y a un partage et parfois des discussions. En écoutant les partages on apprend comment d’autre personne ont réussi à arrêter de consommer et de jouer et comment leur vie s’en trouve amélioré. Les partages aident beaucoup à apprendre à vivre sans consommation et sans parier. Les discussions nous permettent de verbaliser les événements de la vie qui nous préoccupent.
En résumé dans les groupes de support on suggère de :
En sortant de thérapie les groupes de support sont une ressource précieuse[1] pour nous supporter dans notre démarche. On y retrouve d’autre personne qui ont vécu les mêmes problèmes et qui peuvent nous aider à rester abstinent. Je vous suggère fortement de devenir membre d’une de ces fraternités elles amélioreront votre vie et vous feront énormément de bien.
[1] Les groupes de support aide énormément la société, les groupes comme les A.A., N.A. et G.A. ne coûtent rien au gouvernement et aident les gens à se rétablir. Par exemple, en ce qui concerne la fraternité N.A. les gens au lieu de consommer de la drogue, de vendre de la drogue, de faire des mauvais coups, bref de donner de l’argent au marché noir, ils vont à des meetings. En effet, cette fraternité fait beaucoup pour la société et demande très peu en retour. Elle transforme des dépendants dans des membres productifs et respectables de la société. C’est la même chose pour les groupes A.A. et G.A. Il aide énormément la société en transformant des gens mal adapté en personnes honnêtes et fiables.
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